ATELIER N°1 : "La vérité vous rendra libre" 2021
Etude et réflexion autour du théologien catholique Maurice Zundel
Animé par Béatrice Hollard-Beau
Afin de réfléchir sur nos vies et sur ce qui nous anime aujourd’hui, nous allons nous pencher sur l’étude de quelques textes de l’œuvre du théologien et philosophe Suisse catholique Maurice Zundel . Au cœur de son intérêt ultime : « l’humain », dans toute sa profondeur et sa spiritualité. L’étude d’autres écrits et supports artistiques compléteront également cette inspiration en profondeur pour que chacun se retrouve « en vérité ». Un atelier d’écriture le favorisera.
L’objectif de cet atelier consistera en ce que chacun puisse repartir en ayant mis à jour un point essentiel de sa propre « vérité », en s’inspirant, favorisant par là-même la VISTA de son propre projet qui espérons, le rendra libre dans un avenir proche…
Maurice Zundel, né le 21 janvier 1897 à Neuchâtel et mort le 10 août 1975 à Ouchy (Lausanne) Paroisse du Sacré-Cœur, est un prêtre et théologien catholique suisse. On a dit de lui qu’il se situe « au croisement des théologies protestante et catholique, de la philosophie existentielle et du personnalisme »
Ordonné prêtre dans le diocèse de Lausanne-Genève en 1919, il est nommé vicaire à la paroisse Saint-Joseph (Lausanne) dans le quartier populaire des Eaux-Vives jusqu’en 1925.. Il y obtient en 1927, un doctorat en philosophie à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin, Angelicum avec une thèse sur l’influence du nominalisme sur la pensée chrétienne.
C’est durant son séjour romain, en 1926, qu’il fait la connaissance de l’abbé Jean-Baptiste Montini, le futur pape Paul VI. A son retour de Rome, en septembre 1927, la reprise de son ministère à la paroisse Saint-Joseph est refusée et il est envoyé cette fois en France. Après quelques mois à Charenton, il devient aumônier des Bénédictines, rue Monsieur à Paris, jusqu’en juillet 1929. C’est là qu’il revoit l’abbé Montini séjournant à Paris pour y perfectionner sa connaissance du français à l’Alliance française. De cette amitié spirituelle entretenue au travers des écrits de Maurice Zundel, naîtra l’invitation du Pape Paul VI pour prêcher la retraite de carême pour la Curie en 1972.
Cependant son style de vie, caractérisé notamment par une pauvreté radicale à l’école de Saint François, est souvent mal compris par ses supérieurs et il souffrira beaucoup des mesures d’éloignement qu’il ressent comme un exil.
A partir de 1946, après son retour d’Egypte où il avait passé la période de la 2ème guerre mondiale, il s’établit définitivement dans la paroisse du Sacré-Cœur à Ouchy (Lausanne). Il y réside pendant trente ans comme simple prêtre auxiliaire, sans jamais recevoir de responsabilité pastorale. Il mène dès lors une vie de prédicateur et de conférencier qui le conduit de Suisse en Palestine, en Égypte et au Liban.
Écrivain, poète et conférencier, Maurice Zundel a publié une trentaine de livres. L’Académie française lui décerne le prix Juteau-Duvigneaux en 1938 pour ses ouvrages L’Évangile intérieur et Le Poème de la sainte liturgie.
Il meurt à Ouchy, en 1975. Son corps repose en la Basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Neuchâtel.
La pensée de Zundel est à la fois mystique et éthique. La pensée de Zundel concernant l’homme, sa conception « anthropologique », est rigoureusement indissociable de sa théologie. Comme elle, elle est réaliste, simple, lumineuse .